Au début, c’était un loto présenté par un perroquet qui porte des voix dans son bec qui piquent des injonctions au bonheur et au succès. Alors que j’essayais de profiter de quelque chose d’improfitable -la présence abîmée de quelqu’un qui se retire du monde- au même moment, mille pays sont soit sous l’eau soit en flamme. La fièvre apocalyptique est partout -l’océan a pris feu. Personne ne veut rester. Quelque chose brûle en moi et insiste pour faire un cabaret contre cette idée-trou-noir, pour se saisir d’un micro et de ne le lâcher que pour laisser la place à des personnes qui je trouve sont remarquables même si peut être au fond certain.e.x.s d‘entre elles sont survivalistes mais je l’ai su trop tard, je les trouvais déjà remarquables.
Photos ©Clément Moussière
Le cabaret
Des fins, Des mondes
Anouchka Oler Nussbaum avec gladys,
etaïnn zwer, Simon Asencio, Benjamin Seror
