Meg Boury

C’est fin comme du gros sel ! est un cabaret au milieu des marais salants. La meneuse de revue y interprète tous les rôles, mêlant chant, danse et un soupçon de magie. On peut trouver un plat trop salé ou une personne trop sexy. Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas, mais ça peut se questionner : est-ce personnel, unique ? Ou bien déterminé par notre milieu socio-culturel ? Dans ce cabaret le sel devient un prétexte pour interroger la notion de bon et de mauvais goût, la frontière entre le sexy et le vulgaire. Sur scène, la performeuse va jouer avec ses propres limites pour inviter le public à trouver où est la sienne.

Diplômée de l’École des Beaux-arts de Nantes en 2019, Meg Boury est lauréate 2023 du prix des arts visuels de la ville de Nantes. Sa pratique est majoritairement performative. Elle se met en scène dans un cabaret burlesque folklorique où elle raconte des histoires, souvent personnelles, empruntent du milieu rural où a germé son travail. Avec une pratique à mi-chemin entre les arts plastiques et le spectacle vivant, le travail de Meg Boury se retrouve aussi bien dans des lieux d’expositions (Le lieu unique à Nantes en 2024, Transpalette à Bourges en 2022, Zoo Galerie à Nantes en 2021) que sur scène.

Inès Day

Le sombrero
une fable musicale
À la fin de la sieste, j’ai passé le nez par la porte et il y avait un sombrero géant posé là, devant ma porte. Voilà un bon présage, me dis-je, car vous n’êtes pas sans savoir que l’année du Chill est déjà bien entamée. Pourtant, tout ne s’est pas passé comme prévu, car quand je m’endors je rêve encore d’Amérique et ça sent la charogne.
Le Sombrero Show est la version live d’un livre audio, comme on lit une histoire avant de s’endormir.

Je suis Inès, j’ai 34 ans et j’habite à l’entrée des Pyrénées. J’ai grandi à Toulouse avec ma mère argentine et mon père américain, ce qui explique peut-être pourquoi je suis attirée par l’étrangeté. J’ai étudié la flûte à bec, le chant grégorien, la scénographie, l’art plastique. J’ai travaillé dix ans en collectif, j’ai été libraire et administratrice. Puis, j’ai rencontré un chien et il a changé ma vie. Je vis tôt le matin pour marcher, je vis tard la nuit pour faire de la musique avec mes amis.

Générique Mardi

Générique Mardi est né fin 2022 à Toulouse, de la rencontre entre Juliette Pym (basse) et Bonella Holloway (clavier). Leurs morceaux sont composés, écrits et chantés ensemble, morceaux qui invitent l’auditeurice dans un espace intime et sensible. Les deux sont originellement travailleureuses de l’art contemporain, origines qui résonnent dans leur approche musicale aux influences no wave et poésie sonore, teintée d’un esprit pop lo-fi. Les mélodies simples et répétitives se construisent autour de textes qui livrent un regard brut sur l’anxiété, les addictions et les affections. Ielles nous proposent une fête douce-amère, dans une tentative de sublimer la répétitivité des schémas du quotidien.

Au début du printemps 2024, Générique Mardi a sorti son premier album “Rebecca” chez AB Records et Coeur Sur Toi.

Spatiosselet

Spatiosselet est une compositrice et interprète de techno tribe ovni décalée. Collectionneuse de jouets, elle les détourne et les utilise comme de nouveaux générateurs de sons, véritables leitmotivs de ses créations. L’utilisation de jouets circuits-bendés pour ses compositions ajoute une dimension expérimentale, burlesque et cartoonesque à sa musique, empreinte de sonorités enfantines. Influencée principalement par le mouvement fluxus, la physique quantique et les jeux de plates-formes, elle affectionne tout particulièrement les sonorités comiques et cosmiques, les timbres robotiques et l’esthétique science-fictionnelle.